Destination prévue : ROME, car c’est bien connu, tous les chemins y mènent !!!.
Tous les chemins oui… mais la météo en a décidé autrement.
Donc, toute la préparation tombe à l’eau (c’est le cas de le dire) : vite
décommander les réservations, prévenir Michel SEGUET et les collègues de
Montélimar qui devaient se joindre à nous et où nous devions déjeuner.
Maintenant il faut se reconfigurer, voyons voir, il fait beau où ?... à l’Ouest
; bon ! Dorothée et Francis se jettent sur leurs téléphones portables pour
trouver un terrain où l’on peut déjeuner à 20 personnes et probablement après
14h00.
Dorothée gagne la partie (elle aura le droit de rejouer un peu plus tard). La
BAULE
accepte de nous recevoir. Francis confirme, il s’y est posé plusieurs
fois, il y a une belle piste, le resto est O.K et l’essence est moins chère
qu’ailleurs.
C’est décidé, nous partons, on verra à LA BAULE pour savoir où nous coucherons
le soir. Francis est un peu inquiet, coucher 20 personnes un week end de
l’ascension, sans resa, il va y avoir du sport.
Décollage de PERSAN, dès la sortie de la Région Parisienne nous décidons de
monter au FL 85 pour avoir un vol tranquille. A mi parcours tiens… des nuages en
dessous, un peu plus loin, mais, il y en a de plus en plus…, flûte c’est même
soudé ! Coup d’œil à la météo embarquée, pas de panique, elle dit pas de nuages.
Ce doit être un banc passager et sans doute cela va s’améliorer un peu plus
loin. Justement on entend à la radio Oscar Mike qui est un peu plus loin
s’annonçant « évoluant à 1500 pied QNH » sic Dorothée qui « cause » dans le
poste. Bon, là sur notre gauche un trou, Francis demande à J.R. qui tient les
commandes « tu crois qu’il est assez grand pour perdre 6000 pieds ? »… Réponse :
faudra bien !
Nous comptions stabiliser à 2000 pieds mais là où on est, à 2000 pieds, on a la
tête dans les barbules, donc on fait comme tout le monde… on descend.
Finalement, c’est bien 1500 pieds.
LA BAULE arrive, nous sommes les premiers. Quel QFU ? à cette heure le contrôle
est fermé, à nous de choisir. Bien sûr le vent est de travers mais plutôt bon
pour le QFU 11.
On se pose et on attend les autres, pendant ce temps Francis va négocier un
petit délai pour le service du déjeuner.
Oscar Mike arrive, le vent a changé, il est plein travers, c’est difficile à
négocier pour la 11. Allez, remise des gaz. Deuxième approche pour O.M. le vent
s’est un peu calmé mais c’est vraiment pas de chance au début de l’arrondi le
vent se remet à souffler mais cette fois en plein dans l’axe pour le QFU 29 ce
qui a pour effet de propulser O.M. rapidement vers le bout de piste. Bon, allez,
c’est pas grave, Dorothée maîtrise, re remise des gaz, elle a vu le problème et
se présente face au vent cette fois au QFU 29.
Les autres suivront son exemple et se poseront en 29.
Tous sauf ……le président d’honneur en exercice.
Après discussions avec les autochtones, il parait que nous nous sommes posés à
l’heure de la « renverse » (terme bien connu des navigateurs), l’heure à
laquelle le vent à l’habitude de changer de 180°, à vérifier la prochaine fois.
Tiens, tiens, mais qui voyons nous accueillir au resto ? l’équipage de l’O.M
Grand mère, Maman et Papa Dorothée. Comme quoi la mauvaise météo peut avoir des
bons cotés.
-Quizz : demandez à Philippe GUERRE pourquoi il a changé plusieurs fois sa
commande pour le déjeuner.
Bon c’est pas tout, où allons nous dormir ? Une nouvelle fois avec Dorothée on
s’y recolle, direction ARCACHON
un hôtel dispose de suffisamment de chambres
pour nous accueillir CHANCE !
Le vol La Baule – Arcachon, splendide en croisière côtière, l’île de Noirmoutier
dans la brume, l’île de Ré, le pont, grandiose , tiens on double le mousquetaire
qui est parti plus en mer pour le survol des îles. Puis arrivent l’île d’Oléron,
l’estuaire de la Gironde, majestueux. Le bassin d’Arcachon se profile à
l’horizon.
Voyons voir : point d’entré W, la dune du Pila, ou N.E ? On est mieux placé pour
le point N.E.et puis ce sera facile à trouver c’est un trou entre deux barres
d’immeubles et d’habitations, figuré sur la carte. On voit bien la barre
d’immeuble, mais le trou à du être comblé, enfin on estime à peu prés le point,
bizarre la vent arrière nous parait courte.
Une fois posé avec J.R. on s’occupe des taxes et de commander les taxis. De la
Tour où nous payons les taxes nous regardons l’amarrage des avions pour la nuit,
nous discutons avec les contrôleuses, sympathiques au demeurant, et que voyons
nous affiché dans la tour ? Une belle photo couleur de notre ex-valeureux India
Uniforme qui a formé bon nombre de nos pilotes, équipé de flotteurs.
Notre hôtel est confortable, situé juste en face du Casino, à deux pas du front
de mer où le G.O. nous a trouvé un restaurant accueillant servant des fruits de
mer… de Bretagne à cause d’une algue toxique qui a élu domicile dans le bassin
d’Arcachon.
Mais tiens il manque un participant, c’est Jacques Trousset qui a retrouvé sa
fille et ses petits enfants en vacances, vous avez dit mauvaise météo ? pas si
mauvaise que çà n’est-ce pas Jacques ?
Le lendemain matin, vendredi 6 mai, petit déjeuner au soleil en terrasse, avec
les facéties habituelles de Philippe dont Michel (dit « le cleptomane ») fait
les frais.
Décollage pour aller déjeuner à PAU, il y a un resto sur le terrain. Sortie par
le point W, la dune du Pila, parfaitement identifiée est splendide vue du ciel,
finalement on aurait du arriver par là. Un petit crochet par Biarritz et St.Jean
de Luz puis cap sur PAU.
A l’arrivée Francis va négocier un report de presque 45 minutes de l’heure du
déjeuner, Jacques va payer les taxes, décidément ça devient une habitude.
La prochaine étape qui parait jouable c’est MONTPELLIER, Francis se dirige vers
les hôtesses au sol de l’aéroport de PAU, qui nous fournissent très gentiment
plusieurs n° de téléphone d’hôtels. Dorothée et Francis recommencent à jouer du
portable et finalement on trouve un hôtel proche de l’Aéroport.
Sur le trajet nous admirons sur la droite la chaîne de Pyrénées avec ses sommets
encore enneigés. Tiens, si on allait voir les châteaux Cathares, Monségur et au
loin Puylaurens ? Nous nous éloignons du relief à cause des turbulences.
Perpignan tarde à répondre à cause du relief, finalement on est autorisé à
rejoindre l’itinéraire côtier VFR en sortie de zone. Maintenant, défilent sous
nos ailes les immenses plages de sable du Languedoc Roussillon, Gruissan,
Béziers sur la gauche, le Cap d’Agde, Sète (le mont St Clair où nous avons une
pensée pour Brassens).
Atterrissage à Montpellier et devinez qui vient nous accueillir ? Le fils de
Michel qui nous trouve également un resto pour le soir. Serge veut aller dîner
avec sa nièce qui nous a rejoint, cri unanime de l’assemblée : pas question, ils
dînent avec nous. La nièce en question est très sympa et pas du tout désagréable
à regarder… sacré Serge. Qui parle encore de mauvaise météo ?
Dîner sympa au bord de la plage, dommage que la sono soit un peu forte… comment
? j’ai dit DOMMAGE QUE LA SONO SOIT UN PEU FORTE ! ça ne semble pas gêner
Michel. C’est curieux tout le monde regarde de biais... ah oui, bien sûr, Serge
et sa nièce sont en bout de table.
Samedi 7, routine habituelle : p’tit déj, briefing météo, J.R. paye les
factures, facéties habituelles de Philippe,... mais, Michel, laisse donc les
cendriers à leurs places.
Nous décidons de prendre la direction de Cannes, ouf… nous ne perdrons pas les
réservations, nous rejoignons le programme initialement prévu.
Nous poursuivons la croisière côtière, la Camargue défile paisiblement sous nos
ailes, quelques flamants roses nous accompagnent un moment 1000 pieds dessous.
Aigues morte arrive magnifique avec son mur d’enceinte, puis Port Louis, Carry
le Rouet et son charme tranquille (une pensée pour Fernandel et Jean Pierre
Foucault) avant de virer à droite. On est autorisé par le contrôle de Marseille
à faire une directe sur Echo. Le château d’If est sur notre droite et la mer est
belle avec une multitude de voiliers. Il y a du vent, les skippers sont
contents, nous un peu moins : ça secoue un peu. On demande au contrôle de
s’éloigner un peu en mer au sud du transit normal pour éviter les retors des
hautes falaises de Port Miou, Sort Miou, et Cassis qui plongent à pic dans une
mer bleue, légèrement moutonnante. Tiens en bas loin sur notre gauche le Z.O.
qui fait du rase cailloux. Qu’est ce qu'ils doivent prendre les Pax ! Les E .P.
à bord ne doivent pas être déçus du voyage.
Bientôt contact avec le contrôle de Toulon-Hyéres, autorisés au transit 1500
pieds et la pointe de la Presqu’île de Giens se profile devant le capot. On
passe le détroit du Grand Ribaut (souvenir de voile) puis c’est Porquerolles et
la plage d’Argent , il y a encore peu de plaisanciers en cette saison. A la
pointe Est de Porquerolles (spot de plongée bien connu dans la région), cap vers
la côte pour éviter la zone militaire. A gauche Brégançon, un coup d’œil appuyé
au fort, pas de chance le titulaire des lieux ne fait pas de naturisme on ne
pourra pas rentabiliser le voyage avec des photos pour un scoop dans Voici.
A droite le Mous, il a pas dû passer loin des militaires….
Nous arrivons maintenant sur STP, çà turbule moins, le golf de St. Trop est là.
Au loin avec ses couleurs ocres, on admire les massifs des Maures et de
l’Estérel, puis Fréjus, St. Raf, il est temps de contacter Cannes et de préparer
la machine.
Atterrissages sans problèmes, J.R. regroupe les troupes tandis que Francis va
négocier un repas tardif, une fois n’est pas coutume… et la prise des chambres.
Nous sommes au Campanile hôtel « proche, très proche de l’aéroport » puisqu’il est
situé dessus, c’est bien pratique.
Après le repas, deux groupes émergent : le groupe des jeunes (Président
d’honneur et Vice Président) se dirigent vers la Croisette pour déguster une
Glace bien méritée sur la Plage Royale. Tandis que le groupe de ceux « qui n’en
ont jamais assez de voler » une secte bizarre ayant pour gourou un dénommé
MICHEL se dirigent, certains vers une excursion en Italie, d’autres vers une
traversée éclair aller-retour sur la Corse, d’autres encore pour un survol de
l’arrière pays Cannois.
Le soir dîner au Campanile avec Marie Laure (une ancienne de l’ACCM), d’autres
veulent profiter de leur premier séjour ici pour un Cannes by night. Ils veulent
aussi profiter de l’ambiance d’avant festival : ils ont bien raison.
Dimanche 8, routine habituelle : p’tit déj, mais où est donc le Président
d’honneur, ah ! le voila la mèche en bataille, il dit que son réveil n’a pas
sonné, certains pensent qu’il ne l’a pas entendu. J.R. paye les factures,
briefing météo, pas de nuage, les Alpes sont praticables c’est O.K, direction
Annecy où on espère déjeuner, mais sur la carte TEMSI, un truc bizarre, des
pointillés sur le relief, avec un logo C.A.T. Je pense que maintenant tout le
monde sait ce que veulent dire les pointillés et Clear Air Turbulence. J’ai même
entendu à la radio un malin « qui savait », dire « c’est bien comme sur la carte
»... Hein Guy, bon souvenir !
Ceux qui sont sortis par le Nord ont eu moins de cisaillements de vent que par
le sud.
L’Aquila part avec Michel et son co-équipier pour Aubigny afin de retrouver FMA
en compétition de voltige.
Une partie du groupe prend la vallée du Rhône il parait que ça bouge moins par
là bas. Nous nous prenons direct par les Alpes, on aperçoit bientôt le Zoulou
Oscar. il est juste devant et plus haut, check list croisière, mais où est donc
passé le Zoulou Oscar... il est toujours devant mais plus bas, coup d’œil aux
instruments, mais où est donc encore passé le Zoulou Oscar, devant mais beaucoup
plus haut, eh oui ! les pointillés...
On arrive en approche d’Annecy, J.R. s’annonce à «la Dent du Chat » moi, pas
trouver le point Delta Charlie sur la carte, mais il a sûrement raison, il
connaît bien la région.
Après atterrissage, routine habituelle J.R… Francis..., sauf que cette fois la
négo pour retarder le déjeuner est plus difficile. L’équipage du Mous arrivant
en dernier après une incursion plus profonde dans les Alpes n’aura droit qu’à
des sandwichs. Dommage pour eux les boudins Antillais étaient délicieux !
16h00 décollage pour PERSAN, vol sans histoire. En approche de la Région
Parisienne on contacte Seine Info. On entend le Delta Lima en provenance
d’Aubigny qui s’annonce aussi. Nous sommes rassurés ils ne se sont pas perdus !
Tout le monde se retrouve à l’ACCM et commente ses meilleurs moments avant de se
séparer.
J.R. fait les comptes…
Françis Soulet
Retrouvez plein d'autres photos du voyage de l'Ascension sur le site de philippe KEIT :
http://philkeit.free.fr/ascension2005
Avions : F-BNIZ, F-GZDL, F-GLOO, F-BXZO, F-GJOM, F-GKYL
Participants : Michel Tholin, Dorothée Cochard, Isabelle et Guy Andrieu, Michel
Adler, Jacques Trousset, Françis Joyeux, Didier Bregain, Philippe Keit, Hervé et
Denis Lescouarnec, Yannick Leprêtre, Philippe Reisinger, Serge Maury, Philppe
Guerre, Jacques Ravaud, Elianne et Françis Soulet, A. Bouvet.